Mois: mars 2017

Succès du premier week-end « Proche-Orient. Ce que peut le cinéma » aux 3 Luxembourg

   

Deux ans après la dernière Biennale de 2015, le festival « Proche-Orient. Ce que peut le cinéma » a réussi sa belle mutation en week-end de projections, rencontres et de débats. Devant une salle pleine et attentive, ce vendredi 17 mars, l’avant-première du film « Je danserai si je veux » (« In-Between » en anglais) de Mayaloun Hamoud, a permis de découvrir la vie hors norme des « palestiniens de l’intérieur », ces hommes et ces femmes qui habitent à Tel-Aviv et entendent mener, contre vents et marées, leur propre vie, en toute liberté, quitte à devoir en payer le prix fort à travers rejets et incompréhensions de toutes sortes. C’est donc avec un souffle de jeunesse, au rythme de ces êtres qui veulent « vivre leur vie » pour citer Godard, que le festival démarre l’année 2017. La rencontre qui a suivi la projection a permis d’approfondir les questions que posent le film avec des témoignages très concrets à l’appui. Un beau moment de partage, de rencontre et de culture à renouveler le plus vite possible.

  

Notez bien les dates du prochain week-end : 7-9 avril avec encore une avant-première  avec « Junction 48 » d’Udi Aloni. Toujours au cinéma Les 3 Luxembourg, 67 rue Monsieur Le Prince – 75006 Paris.

Le programme complet sera publié ultérieurement.

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« Proche-Orient, que peut le cinéma ? » ces 17 et 18 mars au cinéma 3 Luxembourg – venez nombreux !

vendredi 17 et samedi 18 mars 2017 : week-end de projections et de débats. « Proche-Orient. Que peut le cinéma ? »

Au cinéma Les 3 Luxembourg, fraîchement rénové, qui vient de rouvrir ses portes fin février, aura lieu un premier week-end de projections du festival « Que peut le cinéma? » sous le thème de Palestine-Israël.

 

Vendredi 17 mars à 20h30, « Proche-Orient, ce que peut le cinéma » vous présentera, en avant-première, « Je danserai si je veux », de Maysaloun Hamoud, un portrait de la jeune génération de Palestiniens israélien de Jaffa/Tel-Aviv.

Dans ce premier long métrage fiction de 102 minutes, trois jeunes femmes palestiniennes partagent un appartement au cœur de Tel-Aviv : elles balancent entre tradition et modernité, citoyenneté et culture, compromis et liberté. Elles luttent autant contre l’oppression d’Israël que contre celle de leur famille. (Palestine/Israël/France, 2016)

Dominique Vidal animera le débat, accompagné d’Anaïs Abou-Hassira, présidente du Faculty for Israeli Palestinian Peace (FFIPP-France), un réseau académique international engagé pour une paix juste et viable au Proche-Orient.

 

   

Samedi 18 mars à 20h30, « Proche-Orient, ce que peut le cinéma » retrouve ses projections plus traditionnelles avec le documentaire « Roshmia », de Salim Abu Jabal, connu comme directeur du casting et producteur de films célèbres et couronnés comme « Amerrika ». Il a pris la caméra pour raconter cette histoire qu’il se sentait contraint de partager avec le reste du monde. Dans ce documentaire de 70 minutes, un vieux couple de Palestiniens est engagé dans un bras de fer final avec les autorités israéliennes, pour conserver et protéger son mode de vie à Roshmia, la dernière vallée naturelle de Haïfa. Youssef et sa femme Amna, qui a des origines tziganes, ont vécu une vie sereine, seuls dans une cabane depuis 1956 et ce, jusqu’à leurs 80 ans, bien loin de la clameur de la vie moderne. (Palestine, 2015)

Au cours du même programme, vous verrez le court métrage fiction de 25 min.  « Solomon’s Stone », de Ramzi Maqdisi (Palestine/Spain, 2015)

Hussein, un jeune homme palestinien, reçoit une lettre de la poste israélienne lui demandant de venir récupérer un paquet. Il découvre que, pour ce faire, il doit payer la somme de 20 000 dollars. Curieux de savoir ce que contient ce paquet, Hussein en arrive à vendre tous ses biens.

Dominique Vidal accueillera le réalisateur Ramzi Maqdisi à la fin de la séance.

 

Les 3 Luxembourg
67 Rue Monsieur Le Prince

75006  Paris

Tarif normal   10 euros
Tarif réduit   8 euros (sauf weekends et jours fériés) Pour seniors (65+) et demandeurs d’emploi
Tarif étudiant   7 euros
Tarif CIP   5 euros – Tous les jours – Pour les moins de 15 ans
Cartes illimitées UGC et LE PASS acceptées

Anne Sinclair Bien En Place au musée Maillol pour l’exposition « 21 rue La Boétie »

« J’ai vidé des placards où s’étaient entassés les souvenirs poussiéreux, les vieux trousseaux de clés, les étoles défraîchies et démodées, les photos de famille, les monceaux de papiers accumulés depuis des dizaines d’années. » Ces mots, avec lesquels Anne Sinclair conclut le prologue de son livre 21, rue La Boétie (Grasset, 2012) annonçaient un ouvrage passionnant qui s’est transformé, depuis le 2 mars et jusqu’au 23 juillet 2017, en exposition au musée Maillol.

      

« 21 rue La Boétie. Picasso, Matisse, Braque Léger… » : tel est le titre retenu, avec à l’affiche un casting de prestige. Salle après salle, une pléiade de chefs-d’œuvre redonnent vie à l’incroyable collection de Paul Rosenberg, le grand-père d’Anne Sinclair, qui avait installé sa galerie 21 rue la Boétie il y a plus de cent ans, en 1910.

L’immense intérêt de cette exposition tient dans un savant équilibre entre parcours historique, explications pédagogiques et part belle laissée à la puissance de l’esthétique picturale, à travers une série d’œuvres vibrantes qui, contrastant avec la linéarité chronologique, nous arrachent au temps.

      

Epopée d’une famille de collectionneurs, illustration des rapports marchands d’art – peintres, hommage aux avant-gardes audacieuses qui ont marqué le siècle dernier : un tel triptyque fait du pari d’Anne Sinclair une vraie réussite, saluée, le soir du vernissage, par l’ancien premier ministre, M. Manuel Valls.