La deuxième journée pour l’association Bien en place a été une expérience intense pleine d’émotions. Au cours de cette journée, nous avons eu l’opportunité de participer à trois films distincts, chacun avec sa particularité et son auteur.
Le premier film, « Ansel » de Wim Wenders, a été un moment important, surtout compte tenu de l’étroite collaboration entre Anselm Kiefer et Jean Baptiste Chantoiseau. Cette collaboration a certainement suscité un grand intérêt et des attentes au sein de l’association.
Le deuxième film, « Monster » de Kore-eda Hirokazu, offrait une expérience différente mais tout aussi immersive. Connu pour sa sensibilité et sa capacité à raconter des histoires humaines profondes, Kore-eda a certainement laissé une marque significative sur le public de l’association.
Enfin, l’association a pu profiter du film « Le Retour » de Catherine Corsini. Ce film, réalisé par un réalisateur de talent, a certainement ajouté un élément de variété et de perspective à la journée cinématographique de l’association
Globalement, cette journée a été l’occasion pour l’association bien en place de s’immerger dans différentes œuvres cinématographiques, chacune avec son propre style et son propre message. L’expérience a certainement suscité un mélange d’émotions, enrichissant la connaissance et l’appréciation de l’art cinématographique au sein de l’association.
Le mardi 16 mai, à quelques heures de la cérémonie d’ouverture du Festival International du Film à Cannes, le Jury de la 76ème Édition a donné sa première conférence de presse pour préciser sa méthode de travail devant un parterre de journalistes, de cameramen et de photographes venus du monde entier. Comme on pouvait s’y attendre, l’événement a fait salle comble au niveau 3 du Palais des Festivals.
Doté d’un palmarès impressionnant (Snow Therapy, Prix du Jury Un Certain Regard 2014, The Square, Palme d’or 2017,Sans filtre, Palme d’or 2022), le Suédois Ruben Östlund a de quoi faire pâlir les autres étoiles de la galaxie cinéma, ce qui lui a sans doute valu le titre de Président du Jury 2023. Ce Jury est constitué de personnalités aux sensibilités artistiquesvariées, et évidemment primées, ou tout au moins fortement remarquées.
Ont été nommés membres du Jury la réalisatrice française Julia Ducornau (Titan, Palme d’Or 2021), l’acteur français Denis Ménochet (As Bestas : Goya du meilleur acteur 2023), l’actrice-réalisatrice-productrice américaine Brie Larson(Room : Oscar, Golden Globe, BAFTA meilleure actrice 2016), l’acteur-réalisateur américain Paul Dano (Little Miss Sunshine, 2009, rôle du frère ; The Fabelmans, 2023, rôle du père ; premier film Wildlife, 2018, projeté à Sundance),l’écrivain et réalisateur franco-afghan Atiq Rahimi (Pierre de patience : Prix Goncourt 2008), le réalisateur-scénariste argentin Damian Szifron (Les Nouveaux Sauvages, 2014 : sélection officielle Cannes, nomination aux Oscars, BAFTA, Goya…), la réalisatrice-scénariste marocaine Maryam Touzani(Le Bleu du caftan : sélection Un Certain Regard 2022) et la réalisatrice-scénariste zambienne Rungano Nyoni (The Mass of Men : Léopard d’or 2012 à Locarno, I’m Not a Witch : BAFTA 2018 du premier film).
Les quatre femmes et les quatre hommes ont exprimé, en anglais pour la plupart, leur amour du 7ème art et leur engagement total quant à la mission qui leur a été confiée par Thierry Frémaux et Iris Knobloch. Ils ont été surpris d’avoir été sollicités, et au final honorés. Le coup de téléphone provenant du comité organisateur a été différemment perçu. Rungano Nyoni a d’abord cru qu’il s’agissait d’une tromperie. Pour Paul Dano, c’était comme « découvrir un cadeau sous emballage ».
L’orientation donnée par le Président : pas de stratégie, pas de sophistication, suivre son instinct. Toutefois, Ruben Östlundreconnaît que le Jury doit œuvrer dans le cadre de quelquesrecommandations, qui resteront non élucidées, mais que l’on imagine d’ordre artistique, esthétique, éthique, philosophique… Östlund promet qu’il y aura « a loud debate » (une discussion bruyante) sans nécessairement aboutir à un consensus. Au rythme de trois films par jour et d’échanges à huis clos jusqu’à l’ultime délibération.