Première édition du Salon du Coquelicot avec l’Impératrice Farah Pahlavi et Vanecha Roudbaraki à Chambourcy

Mardi 19 octobre 2021, la première édition du Salon du Coquelicot de Chambourcy, orchestré d’une main de maître par Vanecha Roudbaraki sous l’égide de l’association Iranian Artists, a connu un finissage tout aussi magistral avec la présence de Sa Majesté Royale Farah Pahlavi. L’Impératrice a honoré de sa présence Vanecha Roudbaraki, qu’elle suit et soutient depuis de nombreuses années, ainsi que tous les artistes iraniens représentés à cette exposition riche et créative, avec des oeuvres présentes physiquement mais aussi virtuellement via la technologie NFT. Elle a aussi pu découvrir la richesse du patrimoine de Chambourcy à l’invitation de son maire, Pierre Morange.

Les paysages de Vanecha Roudbaraki ont donné un souffle d’air et de lumière à la salle Hubert Yencesse où le Salon s’est tenu grâce au soutien de la mairie de Chambourcy. Très inspirée par sa pratique quotidienne de la méditation, l’artiste recourt à une touche vibrante qui confère à l’espace une spiritualité et une sensibilité touchante. La matière – montagnes enneigées, prairies herbeuses, fleurs sauvages et ciel lumineux – se retrouve prise dans un même élan grâcieux. La contemplation de ses tableaux procure un sentiment de paix intérieure qui, par les temps troubles que le monde traverse, en vient à constituer un engagement en faveur d’une paix intérieure et, plus généralement, universelle.

C’est dire combien une dimension symbolique existe dans l’univers de cet artiste qui peint, depuis plus de trente ans, avec passion mais aussi avec une certaine foi en la vie. Sous son pinceau, les formes germent, se régénèrent. L’impulsion puissante qui traverse certains pans de ses tableaux est toujours contrebalancée par une absolue maîtrise de son métier et la volonté de rechercher un équilibre; attitude qui pourrait être interprétée comme la recherche d’un mimétisme avec la nature, où tout n’est que changements, décomposition et recomposition à des fins d’harmonies nouvelles. Pour parler à l’esprit, encore faut-il parler aux sens, ce que Vanecha Roudbaraki a parfaitement compris : dans ses créations, la couche picturale est épaisse et généreuse; ses fleurs débordent de vie et de vitalité à tel point que l’on aimerait à « croquer » le tableau, à l’instar de ces critiques artistiques qui, au XVIIIe siècle, affirmaient aimer « fruiter » l’oeuvre et la savourer avec les yeux.

La présence de sa majesté Farah Pahlavi, accompagnée de son conseiller culturel Darius Shafa, à cet événement a représenté une reconnaissance pour Vanecha Roudbaraki ainsi que pour toutes les femmes et les hommes artistes iraniens : Azad Amin, Ehsan nasri, Meysam Ahmadi, Mina Mouhebati, Noushin Bodaghi, Samaneh Liaghat et Vahid Tehranchi, tous les membres de l’association Iranian Artists. Diplômée en architecture, membre de l’Académie des Beaux-Arts, l’Impératrice est, de longue date, une grande défenseuse de la langue persane, des arts et des artistes. Non contente de soutenir l’Orchestre symphonique de Téhéran et l’Opéra, elle créa en 1967 le festival des arts de Chiraz. C’est aussi grâce à elle que les plus grandes oeuvres de l’art contemporain du XXe siècle ont été acquises par son pays. C’est donc en connaisseuse éclairée que Shahbanou Farah Pahlavi a pu admirer portraits photographiques, visages féminins criant en signe de lutte et de résistance, paysages, compositions calligraphiées, espaces mêlant le minéral et l’animal. Ouverte aux nouvelles technologies, l’Impératrice a pu admirer des oeuvres en NFT – non-fungible token : ces créations, existants seulement en format numériques, peuvent être acquises et donnent lieu à un authentique certificat de propriété pour l’acquéreur. Synonyme de dynamisme pour le marché de l’art, en cette période sanitaire complexe, et de circulation des créations, les NFT constituent l’un des futurs possibles pour les artistes ; aussi Chambourcy est-elle à la pointe de l’innovation avec son Salon du Coquelicot.

L’association Bien en place par le biais de son président Raphaël Chantoiseau et de Jean-Baptiste Chantoiseau, élève-conservateur du patrimoine, sont fiers d’avoir pu être associés à cet événement qui a aussi permis de découvrir les savoureuses créations culinaires de la société Persédélices et d’entendre la chanteuse de jazz Eleonore Langelier. Tous nos remerciements à Pierre Morange, maire de Chambourcy, Caroline Doucet, maire-adjointe déléguée à la culture ainsi qu’à tous les artistes, à Vanecha Roudbaraki et bien sûr à son Altesse royale Farah Pahlavi, dont les mots, le sourire et la générosité ont marqué à jamais cette soirée inoubliable, qui donna aussi l’occasion à l’assistance de lui souhaiter un bel et heureux anniversaire.

La rédaction de Bien en place

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