Ça donne 4 x plus de bonheur, 4 x plus de saveur, 4 x plus de hauteur, 4×4 plus de chaleur, d’amitié, de danse et de festivités! Un grand bravo @riccardopedica d’avoir magnifié tous ces instants caméra en main ; merci @kewen pour ce septième ciel parisien enchanteur et spirituel ; merci @pianiste_saida_zulfugarova pour son piano magique ; merci @raulgamezbariton pour sa voix enchanteresse ; merci @arthur_guezennec pour nous avoir offert le Cid de Corneille ; merci @sargolhassani d’avoir autant éveillé nos papilles avec une cuisine d’excellence ; merci aux pâtissiers @hodamin_paris pour cet incroyable et livresque gâteau, historique ! Merci @madame.de.sainte.ORLAN d’avoir autant ri en baptisant le riz. Et des révérences à l’organisateur de cœur à l’infini @raphael_chantoiseau Et surtout des pensées à toutes et tous pour votre présence inestimable et vos gestes d’affection. For ever we will remember that we are @bienenplace #bienenplace #birthdayboy #artcurator #conservateursdupatrimoine #jeanbaptiste_chantoiseau #marriedgaylifestyle #jeanbaptistechantoiseau #raphaelchantoiseau #maziarrazaghi #rjbfilm
Bien en Place est fier d’annoncer que Riccardo Pedica, son représentant, a récemment participé avec succès à l’exposition “Mind’s Eye: Healing Through Photography” à Shanghai, une magnifique initiative du photographe Michele Ricucci. L’événement, qui s’est déroulé au Pullman Shanghai South, a été un véritable succès, offrant aux visiteurs une immersion profonde dans le pouvoir de la photographie pour la guérison et la pleine conscience.
Riccardo Pedica, en tant que visage et représentant de Bien en Place, a parfaitement incarné les valeurs de l’organisation, en soulignant l’importance de la photographie comme outil de bien-être personnel et de transformation intérieure. Cette participation a également marqué une étape importante dans le partenariat artistique entre Shanghai et Paris, une collaboration qui a permis de renforcer les liens culturels et artistiques entre les deux villes.
L’exposition de Michele Ricucci, déjà clôturée avec une excellente réception, a laissé une impression durable sur les visiteurs, en proposant un voyage visuel à travers des cultures et des émotions, tout en soutenant une cause importante liée à la santé mentale. Riccardo Pedica, avec son engagement et sa vision, a contribué à faire de cet événement un véritable moment de réflexion et de partage autour de la photographie et du bien-être.
Bien en Place se réjouit de poursuivre cette belle collaboration artistique pour de futurs projets et de continuer à promouvoir la photographie comme un puissant levier de développement personnel et de guérison. #bienenplace #shanghai #china #riccardopedica @ph.michelericucci @riccardo.pedica
Le premier Festival du Film « Femme, Vie, Liberté », organisé par l’Association des Artistes Iraniens du Cinéma et du Théâtre à l’Étranger (AIFTAA), avec le concours de l’association Bien en place, et inspiré par le mouvement des femmes iraniennes, se déroulera sur six jours dans plusieurs villes à travers le monde. L’objectif du festival est de présenter des œuvres créatives qui mettent en lumière les luttes et les réalisations des femmes, de promouvoir la liberté d’expression, de soutenir l’égalité des genres, et de souligner l’importance de la liberté.
La cérémonie d’ouverture du premier Festival du Film « Femme, Vie, Liberté » aura lieu le 16 septembre—anniversaire de la mort de Mahsa Zhina Amini—à Brisbane, en Australie. L’événement comprendra des messages de Marjane Satrapi, présidente du jury du festival, et de Niloufar Beyzaei, présidente de l’Association des Artistes Internationaux du Cinéma et du Théâtre. Le festival se clôturera le 21 septembre—date de naissance de Mahsa Zhina Amini—à Stockholm, en Suède. Pendant cette période, le festival sera également accueilli à Chicago, Toronto, Montréal, Ottawa, Paris et Uppsala.
Parallèlement à ce festival, qui est organisé de manière indépendante et sans soutien financier, six ateliers spécialisés produits par des artistes du cinéma iraniens et internationaux seront diffusés sur les réseaux sociaux de l’Association des Artistes Iraniens du Cinéma et du Théâtre à l’Étranger (AIFTAA).
Le jury du festival est composé d’artistes qui ont été actifs dans le mouvement Mahsa Zhina, dont plusieurs ont quitté l’Iran après ce mouvement :
Marjane Satrapi, présidente du jury, France Mairi Cameron, réalisatrice de films et de télévision, Australie Maryam Keshavarz, scénariste et réalisatrice, États-Unis Maryam Palizban, chercheuse, écrivaine et actrice, Allemagne Pooya Mohseni, scénariste, réalisatrice, actrice et activiste transgenre, États-Unis Ashkan Khatibi, scénariste, réalisateur et acteur, Italie Pegah Ahangarani, réalisatrice de documentaires et actrice, Royaume-Uni https://aiftaa.com/aiftaaff-2024
BIEN EN PLACE est heureuse de vous inviter à découvrir 3 artistes uniques, à l’occasion de l’exposition JULIEN SPIEWAK X FASHION, à la galerie PSYCHE PARIS, le jeudi 26 septembre, à partir de 18 h sur invitation.
JULIEN SPIEWAK est un photographe multi-talents qui mêle les corps aux décors dans les haut lieux du patrimoine : hôtels particuliers, musées, espaces secrets… Chaque photographie fait l’objet d’une documentation et de croquis précis. Il a été exposé, entre autres, au palais princier de Monaco et à la Maison de Balzac à Paris. Son nouveau livre, Julien Spiewak x fashion sera présenté en exclusivité lors d’une séance de dédicaces.
ILONA OREL est une artiste spécialisée dans la bijouterie haut de gamme et aux multiples références artistiques. Ses créations ont été photographiées par Julien Spiewak et sont à l’honneur dans son dernier livre. Des bijoux exceptionnel d’Ilona Orel seront présentés afin de poursuivre un dialogue fructueux où le sublime, l’élégant et l’inattendu entrent en résonance.
ATOOSA WAHADANI est une artiste iranienne engagée qui magnifie le corps des femmes à travers des œuvres exceptionnelles relevant de la sculpture, du décor et des arts de la table. Ce goût pour les liens multiples entre corps et décors la relie à Julien Spiewak tout comme son attention au détail et à un artisanat de haute qualité la rapproche d’Ilona Orel. Dessus de cheminée, lustres impressionnants, ou couverts, en résine patinée, bronze tout comme ses tableaux en relief magnifient le corps des femmes comme élément de beauté, résistance et de liberté.
Chantal Clavreuil, spécialiste en joaillerie haut de gamme et découvreuse de talents, ainsi que son équipe, vous attendent nombreux et nombreuses à la Galerie PSYCHE, 18, rue du Pont Louis-Philippe, 75004 Paris, le jeudi 26 septembre à partir de 18 h. Cocktail et musique au rendez-vous, avec le chanteur d’opéra Raul Gamez. Hors vernissage, visite sur rendez-vous.
BIEN EN PLACE est heureuse et honorée d’annoncer, à ses adhérents et adhérentes, la projection tant attenduede GIORGINO (1994), un film de Laurent BOUTONNAT, le dimanche 29 septembre 2024, à 20 heures, au cinéma MAX LINDER PANORAMA, l’un des plus beaux écrans de Paris ! Une occasion unique et historique de découvrir, ou de redécouvrir, le long-métrage dans une version restaurée en 4K en version originale sous-titrée.
La mise en vente des places est prévue ce mercredi 31 juillet 2024 à 13 heures, exclusivement sur le site https://maxlinder.com/Ne ratez pas le lancement ! INFOS adhérents :assobep@gmail.com
Des séances suivront en région, le samedi 5 octobre 2024, date anniversaire du film – annonces à venir.
@giorgino_lefilm / Heathcliff / Baskia / Bien En Place / Potemkine
صدابردار، صداگزار و رئیس انجمن ‘درست و به جا’ در پاريس.
اقاي حسين خندان از طرف کانون هنرمندان ایرانی فیلم و تئاتربرون مرز، گفتگوي دارد با مازیار(رافائل) رزاقي در باره کارهای صدابرداری او درسینمای ایران، مهاجرت به فرانسه و همینطورارزیابی او از حضور سینمای مستقل ایران در آخرین دوره جشنواره بین المللی کن. آقای رزاقی یکی از بنیان گزاران کانون هنرمندان ایرانی فیلم و تئاتربرون مرز و همچنین مسئول روابط عمومی کانون است. او همچنین رئیس انجمن ‘درست و به جا’ در فرانسه است که خدمات فرهنگي ، هنري و سینمایی ارائه می دهد.
Bien en place a pu visionner vingt cinq de films lors du FESTIVAL DE CANNES 2024. Retour sur nos films préférés.
Notre Palme de cœur : The Seed of the Sacred Fig de Mohammad Rasoulov
Un film très attendu et d’une actualité brûlante. Le réalisateur a très subtilement su mêler images réelles de la terrible répression par la dictature iranienne, prises avec des téléphones portables, à une fiction subtilement menée et au pouvoir symbolique fort. Les actrices sont exceptionnelles. Le récit aide à comprendre comment la dictature s’immisce dans les relations entre individus à tous les niveaux et au sein même de la cellule familiale. Un chef-d’oeuvre puissant.
Palme d’Or : The Substance de Coralie Fargeat
Entre Kubrick, The Shining and Neon Demon ou encore l’univers de David Lynch, ce film est un brûlot contre Hollywood et la manière dont les actrices sont traitées. De toute sa carrière, Demi Moore n’a jamais aussi bien joué.
2e : Emilia Pérez de Jacques Audiard
Montée des marchés du film de Jacques Audiard Photo by Sameer Al-Doumy / AFP)
Un musical inattendu et particulièrement bien réalisé, ne sombrant jamais dans le ridicule qui est un risque réel pour ce genre. Le scénario est surprenant et l’actrice principale extrêmement attachante.
3e : Parthenope de Paolo Sorrentino
Coup de cœur de Bien en place pour le sublime film « Parthenope »de Paolo Sorrentino! Des images sublimes au service d’une plongée dans la mythologie de la ville de Naples. Un cinéma très puissant qui se regarde comme une fable ou une Odyssée, entre classicisme et contemporanéité. Un régal à l’italienne mais aussi universel. #paolosorrentino
4e : Bird de Andrea Arnold
Coup de cœur de Bien en place pour le sublime film « BIRD » d’Andrea Arnold ; une fable en forme d’éloge de l’imaginaire pour échapper à l’oppression sociale et familiale ; une œuvre sur l’amour qui aborde de manière sensible la frontière délicate entre humanité et animalité. Film d’une infinie poésie avec des personnages extrêmement attachants et qui montre le caractère primordial du rêve, de l’amitié et de l’imaginaire. Une envolée magnifique et un bel hommage à l’animalité et à l’humanité, reliées dans un même souffle. Une magnifique expérience aux côtés de la belle équipe du film avec ses actrices et acteurs si talentueux. #andreaarnold
5e : All We Imagine as Light de Payal Kapadia
Sublime film à la poésie nocturne envoûtante et qui plonge dans les profondeurs de Mumbaï. Très beaux portraits croisés de femmes et de la subtilité des relations humaines. Un ravissement dans tous les sens du terme.
6e : Kinds of Kindness de Yorgos Lanthimos
Le réalisateur grec frappe fort avec trois récits jouissifs, transgressifs, aux prises avec l’Inconscient, les obsessions et la bizarrerie de la vie. Un regard cru et sans concession sur la psyché humaine à l’heure contemporaine. Des acteurs et actrices au sommet. One of the very best movies of the competition this year: « Kinds Of Kindness » by Yorgos Lanthimos, who already won two prizes at the Cannes Film Festival. Three cruel, original and dazzling stories that remind us how much our humanity is made of unconsciousness, uncontrollable obsession and always this devouring appetite for live. With a beautiful and perfect casting : Emma Stone, Willem Dafoe, Margaret Qualley and Joe Alwyn among others. #cannes2024 #festivaldecannes #yorgoslanthimos#bienenplace
7e : Anoura de Sean Baker
Screenshot
La Palme d’or est revenueà Sean Baker pour Anora, l’histoire d’une escort girl dont tombe amoureux un milliardaire. Une surprise pour beaucoup, même si le réalisateur était déjà en compétition en 2021 avec Red Rocket.
8e : The Shrouds de David Cronenberg
Le retour de Cronenberg, déjà, à Cannes ! Un scénario original et un début de film passionnant, même si l’intrigue se perd un peu au long du film ; c’est néanmoins une réflexion passionnante sur l’univers digital, la perte, le deuil et l’identité plus généralement.
9e : Liminov – The Ballad de Kirill Serebrennikov
« Limonov, la ballade » était l’un de nos films les plus attendus du festival de Cannes 2024 tant nous adorons le réalisateur russe Kirill Serebrennikov. Si le film nous a moins impressionnés que les trois précédentes productions de l’artiste, il n’en démontre pas moins la maestria de l’auteur et sa capacité à se promener, avec aisance, d’une époque à l’autre, tout en proposant des images puissantes. Son acteur Ben Whishaw, dans le rôle du rebelle iconoclaste et inclassable Liminov, s’est avéré parfait et aurait mérité un prix d’interprétation. Hâte de voir ce que le metteur en scène nous réserve encore à l’avenir.
La reconstitution, dans le souci extrême du détail, est épatante. L’acteur a su incarner Donald Trump jusque dans les moindres tics et détails. Une reconstitution documentée et un film bien rythmé qui montre la dextérité du réalisateur à passer d’un registre à un autre.
BIEN EN PLACE a assisté à la Cérémonie d’ouverture du 77e Festival de Cannes. Un film aussi attendu qu’atypique était prévu au programme pour achever en beauté la soirée : Le Deuxième Acte (2024, 1 h 20) du réalisateur français Quentin Dupieux, avec Léa Seydoux, Louis Garrel, Vincent Lindon, Raphaël Quenard ou bien encore Manuel Guillot. Ce casting de rêve, mêlant acteurs expérimentés et talentueux nouveau venu, a été placé au service d’une fiction qui relève l’exploit d’aborder, sur une durée relativement courte, un très grand nombre de thématiques sociétales qui touchent le cinéma de plein fouet : le règne de l’Intelligence Artificielle, #metoo, la cancel culture, le respect des minorités, les droits LGBT… ; toutes questionnées au sein d’un flux filmique rapide et jubilatoire.
Tout deuxième acte, enseignent les préceptes de l’art dramatique, se doit de confronter les personnages à leurs problèmes et les montrer commençant à agir. Il se doit d’être court, percutant, déroutant aussi afin de préparer la suite à venir. De ce point de vue là, le film de Quentin Dupieux semble suivre la règle au pied de la lettre en mettant en scène des êtres qui se prennent les pieds dans leur propre tapis et dont les réactions vont entraîner des rebondissements en chaîne, comme dans un travelling en continu que l’on serait bien incapable d’arrêter. La vie, pour Pasolini, semblable au cinéma, n’est qu’un long travelling en continu, comme il l’écrit dans L’Expérience hérétique, parfois interrompu par un montage – le film – qui reflète provisoirement et de manière précaire le réel.
Cette instabilité et ce tangage permanent d’un monde qui ne cesse de dérouler sa folie au quotidien sont précisément représentés, à la fin du film, par un travelling filmant les propres rails ayant permis de le rendre possible, à l’instar de ce qu’avait fait François Truffaut dans La Nuit Américaine (1973). Le film délivre ainsi son message de manière métaphorique et humoristique – deux notions toujours liées chez ce cinéaste.
Film dans le film, nécessité de blaguer face aux dérisions d’un monde dérisoire, menace omniprésente de déraillements intempestifs ou de partir en roue libre (comme dans le premier long-métrage du réalisateur) : le film mêle le cinéma, la vie et les tempêtes contemporaines dans un même mouvement que plus personne, pas même le réalisateur, ne saurait contrôler. Est-ce à dire que ce deuxième acte annonce le pire, qui est à toujours à venir par définition, comme le dit l’expression ?
Toujours est-il que ce « deuxième acte » monté par Quentin Dupieux semble vouloir se dérouler en une révolution du soleil. C’est au petit jour que s’ouvre le récit tandis que les néons du café-restaurant « Le Deuxième acte » se mettent à clignoter : l’idée d’un film dans le film s’annonce déjà à travers le nom de ce lieu clé de l’action qui reprend le titre du film ; sorte de microcosme, symbolisant le monde – comme dans une scène de théâtre -, où les protagonistes seront amenés tôt ou tard à se retrouver avant que leurs chemins se séparent pour d’autres actes à venir… car qui dit « deuxième » acte implique « troisième »; contrairement à l’adjectif numéral « second » qui aurait clos le débat.
Le patron du café/brasserie – un Manuel Guillot aussi hilarant que tragique – prépare le terrain du tournage à venir : il se coiffe et se recoiffe de manière frénétique – car il sait déjà qu’il figure dans un film (mais nous autres spectateurs ne savons pas encore qu’il sait). Suivent ensuite à l’écran deux amis, David et Willy (joués respectivement par Louis Garrel et Raphaël Quenard) discutant chemin faisant… mais les débats prennent mauvaise tournure, versant dans le politiquement incorrect – sur les femmes, les homosexuels… David sent bien qu’une censure s’impose, il tente de faire taire Willy et prend le réalisateur, supposé être derrière la caméra, et le spectateur à témoin. On a dès lors conscience qu’il ne s’agit pas d’un film banal narrant les errances sentimentales de deux hommes en goguette conversant sur une route. Le film dans le film est clairement dévoilé mais pas d’une manière classique : la frontière entre tournage et fiction, personnage et acteur ne cesse de fluctuer à travers des allers et retours vertigineux. On ne sait jamais sur quel pied danser, et de cela, Quentin Dupieux s’amuse copieusement.
La scène suivante entre Léa Seydoux (Florence) et Guillaume (Vincent Lindon) est encore plus savoureuse : elle démarre en empruntant les codes classiques d’une mauvaise série B sentimentale pour tourner dans une révolte de l’acteur masculin (Vincent Lindon), usé jusqu’à la corde de ses rôles minables et prêt à jeter l’éponge… à moins qu’un coup de téléphone providentiel – un projet avec le grand Paul Thomas Anderson – ne vienne relancer la mise et le faire repartir de plus belle pour achever – dans tous les sens du verbe – son film en cours.
Actrice se prenant trop au sérieux et abandonnée des siens ; acteur sur le déclin fantasmant une sirène américaine ; figurant incapable de se contenir et de tenir son rôle ; duels d’egos entre acteurs machos ; menace de dénonciations suite à une séduction trop insistante dans des toilettes : Quentin Dupieux dresse un portrait au vitriol – mais avec un humour toujours réjouissant – du monde du cinéma, de ses travers, de ses clichés, dans une esthétique de l’excès sans concession ni faux-fuyants, quitte à aller trop loin à se faire éclater la cervelle… pour de faux, une première fois, et peut-être pour de vrai ensuite… L’histoire ne le dit pas et le destin du barman-figurant, prêt à en finir avec tout, faute de pouvoir être à la hauteur, semble métaphorique d’une industrie audiovisuelle hantée par des turpitudes dont Quentin Dupieux montre le ridicule.
Quentin Dupieux, réalisateur et Joan Le Boru, directrice artistique entourés de l’équipe du film lors de la montée des marches le mardi 13 mai 2024
Acteurs, assistants et techniciens apparaissent tour à tour dans le film dans le rôle qui leur est propre ; seule une figure, pourtant essentielle, se singularise par son absence : celle du réalisateur, apparemment absent. C’est qu’en réalité le film en cours de réalisation n’est rien moins que l’oeuvre… d’une intelligence artificielle, qu’un assistant laissera bientôt apparaître sur l’écran d’un ordinateur portable, distribuant les bons et les mauvais points, comptabilisant ratés et retards dans des statistiques aussi précises qu’absurdes ! Une intelligence artificielle, au demeurant, qui connaît de nombreux bugs ; répétant de façon mécanique les mêmes bouts de phrases jusqu’à déraillement. A l’heure où des menaces de débauche ont engendré une grève inédite parmi les scénaristes hollywoodiens, ces turpides techniques, portées au comble du ridicule dans le film, montrent combien un cinéma réduit à de simples équations, à des enchaînements programmés et autres algorithmes aurait tôt fait de virer au cauchemar ou à une cacophonie sans nom.
En portant à un point d’incandescence les inquiétudes et les menaces d’un monde – réel, virtuel, cinématographique – qui a perdu la tête, Quentin Dupieux se livre à un exercice qui s’avère cathartique à plus d’un titre. Libérer et laisser jouer les démons du présent constitue un habile piège pour dévoiler leur ridicule. On a tort, sans doute, de les prendre au sérieux comme de se prendre au sérieux tout court. C’est là une touche, même légère, d’espérance. Après tout, peut-être bien qu’un troisième acte nous attend, ailleurs, et qu’il se joue même déjà – à notre insu !
Jean-Baptiste Chantoiseau, pour la rédaction de Bien en place
La Tevere Art Gallery continue de produire d’excellents « monstres ». Au cœur vibrant de Rome, la Tevere Art Gallery confirme son excellence avec la dernière édition de « Il Mostro #18 », une exposition photographique collective qui réunit des artistes de toute l’Italie et qui a, une fois de plus, capturé l’attention et l’imagination du public.
Le titre étrange « Mostro » n’évoque pas ici la peur ou la terreur, mais représente plutôt ce sentiment que chaque artiste ressent en lui-même lorsqu’il pense ou croit que ses photos sont les meilleures, ou du moins méritent d’être exposées au grand public.
C’est ainsi que, après une analyse minutieuse, Luciano Corvaglia, le commissaire de l’exposition, a sélectionné pour la 18e édition un compendium de sensibilités artistiques, un croisement de regards et de techniques qui se fondent pour créer une expérience visuelle sans précédent.
« Il Mostro #18 » n’est pas seulement un événement d’exposition, mais une célébration de la photographie et de la rencontre entre photographes en tant que moyen de communication puissant et direct.
La Tevere Art Gallery a créé un environnement où chaque image, chaque artiste, contribue à une conversation plus large sur la vie, l’art et tout ce qui se trouve entre les deux.
Grâce au soutien d’un public qui participe activement avec son vote, la galerie s’est confirmée comme un point de référence pour ceux qui recherchent dans la photographie un langage universel qui surpasse les barrières culturelles et géographiques.
À travers les œuvres d’artistes tels que Carlo Diamanti, avec sa vision post-apocalyptique qui défie les frontières entre l’homme et la machine, et les introspections émotionnelles de « Crystal Tears », le visiteur est invité à un voyage à travers la complexité des émotions humaines.
Sara De Santis, quant à elle, utilise l’élégance classique du noir et blanc pour explorer la puissance expressive d’une figure solitaire dans « Pied-de-Poule – #01 », une image qui parle d’identité et d’appartenance sans besoin de mots.
Paola Zacché, avec sa « Silloge Poetica di Luoghi Qualunque », nous emmène dans une dimension presque éthérée, où la réalité quotidienne se transforme en un tableau de rêve, plein de tranquillité et de beauté mélancolique. Ses images sont une invitation à ralentir et à observer les détails.
« Il Mostro #18 » se termine, mais son esprit reste vivant dans les esprits et les cœurs de ceux qui ont eu la chance d’y participer.
Les artistes mentionnés ne représentent qu’une partie de ceux qui ont obtenu l’approbation du public, un public qui, avec son vote, a su reconnaître et valoriser la beauté, le courage et l’originalité de ces œuvres.
Cependant, la véritable essence de « Il Mostro » réside dans l’impulsion irrépressible de communiquer, d’échanger des visions et de se connaître mutuellement.
Cette exposition n’est pas seulement une scène pour montrer du talent, mais un laboratoire vivant où la passion pour la photographie et la soif d’expression personnelle se fondent pour créer quelque chose de plus grand qu’une simple exposition.
C’est le lieu où le désir de progresser personnellement et collectivement dans l’exploration photographique devient tangible, où chaque clic de l’appareil photo est un pas vers de nouveaux horizons artistiques.
Version en Italien
La Tevere Art Gallery continua a sfornare grandissimi « mostri »
Nel cuore pulsante di Roma, la Tevere Art Gallery riconferma la sua eccellenza con l’ultima edizione di « Il Mostro #18″, una mostra fotografica collettiva che riunisce artisti da tutta Italia e che ha saputo ancora una volta catturare l’attenzione e l’immaginazione del pubblico,
Lo strano titolo « Mostro » qui non evoca paure o terrore, ma piuttosto rappresenta quella sensazione che ogni artista sente dentro di se quando pensa o crede che le sue foto siano le migliori, o almeno valgano la pena di essere esposte al grande pubblico.
Ed è cosi che dopo una attenta analisi Luciano Corvaglia, il curatore della mostra, ha selezionato per la 18 edizione un compendio di sensibilità artistiche, un incrocio di sguardi e tecniche che si fondono per dar vita a un’esperienza visiva senza precedenti.
« Il Mostro #18″ non è solo un evento espositivo, ma una celebrazione della fotografia e dell’incontro tra fotografi come mezzo di comunicazione potente e diretto.
La Tevere Art Gallery ha creato un ambiente dove ogni immagine, ogni artista, contribuisce a una conversazione più grande sulla vita, l’arte e tutto ciò che sta in mezzo.
Grazie al sostegno di un pubblico che partecipa attivamente con il proprio voto, la galleria si è confermata come un punto di riferimento per chi cerca nella fotografia un linguaggio universale che supera le barriere culturali e geografiche
Attraverso le opere di artisti come Carlo Diamanti, con la sua visione post-apocalittica che sfida i confini tra uomo e macchina, e le introspezioni emozionali di « Crystal Tears », il visitatore è invitato in un viaggio attraverso la complessità delle emozioni umane.
Sara De Santis, dal canto suo, impiega la classica eleganza del bianco e nero per esplorare la potenza espressiva di una figura solitaria in « Pied-de-Poule – #01″, un’immagine che parla di identità e appartenenza senza bisogno di parole.
Paola Zacché, con la sua « Silloge Poetica di Luoghi Qualunque », ci porta in una dimensione quasi eterea, dove la realtà quotidiana si trasforma in un quadro da sogno, pieno di tranquillità e malinconica bellezza. Le sue immagini sono un invito a rallentare e osservare i dettagli spesso trascurati del mondo che ci circonda.
« Il Mostro #18″ si conclude, ma il suo spirito rimane vivo nelle menti e nei cuori di coloro che hanno avuto la fortuna di parteciparvi.
Gli artisti menzionati rappresentano solamente una parte di quelli che hanno ottenuto l’approvazione del pubblico, un pubblico che con il suo voto ha saputo riconoscere e valorizzare la bellezza, il coraggio e l’originalità di queste opere.
Tuttavia, la vera essenza di « Il Mostro » risiede nell’impulso irrefrenabile di comunicare, di scambiare visioni e di conoscersi reciprocamente.
Questa mostra non è solo un palcoscenico per esibire talento, ma un laboratorio vivente dove la
passione per la fotografia e la sete di espressione personale si fondono per creare qualcosa di più grande di una semplice esposizione.
È il luogo dove la voglia di avanzare personalmente e collettivamente nell’esplorazione fotografica diventa tangibile, dove ogni click della macchina fotografica è un passo verso nuovi orizzonti artistici.